La perte de cheveux chez l’homme ou chez la femme peut être dans certains cas très traumatisante psychologiquement dès qu’on commence à apercevoir son cuir chevelu. La greffe de cheveux peut donc avoir un rôle très important.
Les causes en sont multiples, mais les plus fréquentes chez l’homme sont l’alopécie héréditaire d’origine génétique (familiale) et chez la femme celle qui survient après la grossesse, dans les quelques semaines qui suivent l’accouchement.
Les solutions peuvent être :
– soit médicales : traitement médicamenteux par voie générale ou locale.
– soit chirurgicales : la transplantation capillaire par la méthode FUT (follicular unit transplantation) qui consiste en une implantation de cheveux préalablement prélevés sous forme d’une bandelette, ou par une relativement nouvelle technique la méthode FUE (follicular unit extraction) dont les implants capillaires sont prélevés un par un.
Dans les deux cas, chaque implant capillaire représente une unité folliculaire contenant de un à trois (parfois quatre) cheveux : la microgreffe folliculaire.
Les photos avant après montrent des résultats tout à fait identiques dans les deux techniques.
Même si la greffe de cheveux est la technique idéale, chaque solution doit être envisagée au cas par cas. Nous avons la chance en Belgique et certainement à Bruxelles d’avoir quelques cliniques esthétiques très spécialisées dans ce domaine, et dont les résultats n’ont rien à envier aux cliniques les plus connues à Paris ou aux USA, aux tarifs très nettement supérieurs.
Les prix sont en général différents entre FUT et FUE, car la durée de l’intervention FUE est plus longue et le travail plus ardu, mais votre centre esthétique à Bruxelles a décidé de garder des tarifs à peu près similaires entre les deux techniques.
La FUE sera en général conseillée aux patients portant les cheveux courts, aux implantations de sourcils, de barbe, ou de poils corporels, et à implantation dans des cicatrices.
Information détaillée sur la perte de cheveux chez l’homme ou la femme, sur leur traitement, la solution à chaque cas, ainsi que la greffe de cheveux.
Nous avons entre 100.000 et 150.000 cheveux. Ils sont implantés à raison de 150 à 200 cheveux par centimètre carré. La longueur totale d’une coiffure est de 3 km chez un homme aux cheveux courts, et jusqu’à 30 à 50 km chez une femme aux cheveux longs…
Les cheveux grandissent de 1 cm par mois, et présentent un diamètre de l’ordre du dixième de millimètre.
Tous les jours, 40 à 50 de nos cheveux tombent, pendant qu’un même nombre repousse.
Chaque follicule pileux va produire entre 20 et 30 cheveux, selon des cycles se répétant en moyenne tous les 3 ans et demi :
– Phase anagène (85%) pendant laquelle le cheveu pousse (2 à 5 ans).
– Phase catagène (1%) pendant laquelle le cheveu arrête sa croissance mais reste en place (quelques jours).
– Phase télogène (14%) au cours de laquelle le cheveu se détache du cuir chevelu et tombe (2 à 3 mois).
Une phase de latence de quelques mois sépare deux cycles successifs.
Chez la femme et chez l’enfant le pourcentage de cheveux en phase anagène est plus important que chez l’homme.
Chez la femme, l’influence hormonale sur ces cycles capillaires est bien connue : les taux hormonaux durant la grossesse allongent la phase de repos, ce qui va temporairement augmenter le nombre de cheveux. Mais après l’accouchement, la perte sera plus importante.
Chez l’homme, la durée de vie de certains bulbes capillaires (au niveau des golfes frontaux et de la zone tonsurale) est réduite génétiquement, par raccourcissement de la durée des cycles, sous l’influence conjuguée de l’hormone mâle – la testostérone – et du nombre de récepteurs à cette hormone sur les bulbes pileux .
A ce moment, le bulbe meurt, et il n’y a plus de repousse. Cette perte de cheveux est appelée alopécie androgénétique. Elle mène à une calvitie qui est donc d’origine héréditaire, transmissible de génération en génération.
Par contre, les cheveux de la » couronne hippocratique » (zone allant de la nuque jusqu’aux tempes) présentant moins de récepteurs à la testostérone, seront donc moins soumis à l’action de cette hormone, et présenteront des cycles de longueur normale, les cheveux persistant alors sans problème jusqu’à la fin de la vie.
C’est donc dans cette zone que seront prélevés les futurs greffons, lors d’une implantation capillaire. Ils pourront être déplacés en conservant leur espérance de vie originelle, car ils conservent leur bagage génétique avec eux.
NB : la femme peut également présenter une alopécie androgénétique, mais, de manière diffuse sur l’ensemble du crâne.
Chez l’homme, on décrit classiquement sept degrés de calvitie successifs, selon la classification de Hamilton.
En dehors de la calvitie héréditaire, qui est la cause la plus fréquente, une chute de cheveux abondante ou des cheveux devenant plus fins, doivent être pris au sérieux.
– Naissance d’un enfant : pendant la grossesse la perte de cheveux diminue; il y aura donc une perte plus importante dans les quelques mois suivant l’accouchement.
– Une phase de température élevée ou d’infection sévère, ainsi qu’une opération importante peuvent être suivies d’une chute de cheveux importante pendant 3 mois.
– Les maladies de la thyroïde.
– Les régimes pauvres en protéines et les carences en magnésium, calcium, potassium, zinc, fer, vitamines ou sels minéraux (attention aux régimes déséquilibrés !…)
– Certains médicaments et certains traitements anticancéreux.
– La pilule contraceptive chez des femmes ayant une tendance héréditaire à avoir la chevelure dégarnie.
– La pelade : maladie du cuir chevelu où les cheveux tombent par plaques.-La teigne du cuir chevelu: infection du cuir chevelu due à un champignon.
– Les agressions répétées du cheveu (teintures, décolorations, chignons trop serrés, défrisages et permanentes) peuvent le fragiliser et le casser.
– Les grands stress (deuil, choc émotionnel, opération chirurgicale)
– La trichotilomanie : tic nerveux d’arrachement de ses propres cheveux…
La plupart de ces affections peuvent être traitées. Mais lorsque l’atteinte est irréversible, la seule solution naturelle est la transplantation.
Le trichogramme.
Sur un cuir chevelu non lavé depuis 3 à 4 jours, une cinquantaine de cheveux sont prélevés en quelques endroits du cuir chevelu.
Une fois prélevés, ces cheveux sont examinés au microscope ou au lecteur de micro-film, pour en déterminer le pourcentage de cheveux des trois phases du cycle.
Chez la femme et chez l’enfant le pourcentage de cheveux en phase anagène est plus important que chez l’homme.
Il suffit alors de comparer la proportion de cheveux anagènes (en phase de croissance) par rapport aux télogènes (prêts à tomber) pour avoir une idée très précise du degré de compensation de la chute, (et donc des patients à traiter), ainsi que du pronostic d’évolution de la calvitie.
C’est donc un facteur de diagnostic essentiel.
Le photo-trichogramme.
Après rasage d’un centimètre carré de cuir chevelu, des photos macroscopiques sont prises. Cinq jours plus tard, des clichés comparatifs permettront de juger du pourcentage de repousse. On peut également revoir la situation après 1 mois, de manière à avoir une idée plus précise de la vitesse de repousse.
Examen du cheveu au microscope
En cas de fragilité anormale du cheveu pouvant faire suspecter une infection fongique, bactérienne ou virale.
Analyse du cheveu en laboratoire
Permet de mettre en évidence des anomalies héréditaires de la composition en protéines du cheveu, ainsi que des altérations dues à l’ingestion de drogues ou à la contamination par métaux lourds .
Biopsie du cuir chevelu
Permet d’obtenir des informations complémentaires quant à la cause de la rupture du cheveu, en cas de perte anormale.
N’est que très rarement pratiqué.
Les traitements médicaux, les compléments alimentaires, les lotions et les vitamines (Biotine, Bépanthène, vitamine B,…), viennent à bout de la plupart des affections du cuir chevelu.
Le Minoxidil en lotion (Regaine) est le seul traitement local, efficace dans 60 % des cas. En application bi-journalière de longue durée, il permet de ralentir la perte de cheveux. Il n’est indiqué que chez les hommes, jeunes. Mais à l’arrêt du traitement, la chute reprend.
Le Finasteride (Propecia) Ce médicament, déjà utilisé depuis des années dans le traitement des hypertrophies de la prostate (Proscar), stoppe la progression de la calvitie chez plus de 80 % des patients, favorisant même une repousse dans 66 % des cas !
Egalement indiqué uniquement chez les hommes, et à prendre en continu !
Dans certains cas, la dermographie (tatouage) peut être intéressante en permettant de simuler la présence de cheveux par coloration du cuir chevelu…
Leurs avantages et inconvénients étant bien connus, elles sont laissées à l’appréciation de chacun …
Artificiels : des cheveux de diverses matières synthétiques ont été implantés par le passé, mais avec une probabilité de rejet, d’allergie et d’infection très importante !
Autologues (ses propres cheveux) : redistribution plus harmonieuse de notre capital cheveux, permettant de ne jamais présenter un aspect chauve, mais de passer en douceur d’une chevelure dense à une chevelure un peu moins dense, mais répartie sur l’ensemble du crâne.
Depuis quelques années, cette technique a connu un énorme développement.
L’autogreffe capillaire a été pratiquée pour la première fois en 1938.
Elle a été reprise et codifiée en 1959 par le professeur Orentreich.
Jusqu’à la fin des années quatre vingt, ces interventions étaient faites avec des greffons de grande taille (4 a 6 mm de diamètre) simplement alignés les uns à côté des autres donnant l’aspect bien connu de cheveux de poupée.
A ce moment sont apparus les mini-greffons (petits morceaux de cuir chevelu contenant quelques cheveux), représentant déjà un progrès important par rapport aux anciennes techniques.
La technique s’affinant, on est arrivé logiquement à l’extrême inverse: les micro-greffes (implants de 1 cheveu), pensant arriver ainsi au résultat esthétique idéal. Malheureusement, ces greffons uniques donnaient un aspect naturel… mais peu dense !
Ensuite, grâce à la découpe sous loupe grossissante, on a découvert que nos cheveux étaient distribués à l’origine, non par un à la fois, mais par petits groupes contenant de 1 à 4 cheveux : l’unité folliculaire!
Ces unités folliculaires ont donc été gardées telles que la nature nous les avait données, et sont réimplantées dans leur état initial, mais en privilégiant les microgreffes de 1 cheveu sur la ligne antérieure pour un aspect des plus naturels, et celles de 2 à 4 cheveux plus en arrière de manière à augmenter l’effet optique de densité capillaire !
Le prélèvement s’est également affiné, permettant grâce à la méthode des bandelettes (et non des punchs) d’effectuer, si on le désire, plusieurs séances, avec comme seule séquelle une mince cicatrice à la face postérieure du crâne, cachée par les cheveux.
Cette équipe est constituée d’un médecin spécialisé dans cette technique et de plusieurs assistantes, dont le nombre varie en fonction du nombre d’implants prévus.
Le prélèvement est réalisé à la partie postérieure du crâne, sous forme de fines bandelettes de cheveux, qui seront ensuite minutieusement découpées en minuscules greffons, de manière à séparer les unités folliculaires les unes des autres, et à les classer par nombre de cheveux présents dans chaque unité.
La zone prélevée sera suturée, ne laissant qu’une fine cicatrice, cachée dans les cheveux.
La réimplantation des cheveux, un par un, se déroule dans des micro-fentes, c’est-à-dire dans de petites incisions réalisées à la surface du cuir chevelu à l’aide d’un microbistouri. Ces fentes sont effectuées selon une distribution et un angle reproduisant exactement l’implantation d’origine.
En outre, vu qu’il s’agit de micro-incisions réalisées à la surface de la peau, l’irrigation sanguine est parfaitement préservée, ce qui permet un taux de survie optimal des microgreffes, et donc, une densité maximum de cheveux au centimètre carré. Bien évidemment, cette densité ne peut être obtenue que par une équipe très entraînée à cette technique.
Pour une intervention respectant les limites de sécurité indispensables à toute intervention à visée esthétique, il est possible d’implanter en une séance jusque 5000 greffons, c’est à dire jusque 10.000 à 12.500 cheveux.
Vu la précision de l’implantation, il est même possible de rajouter des cheveux au sein de zones encore chevelues.
Selon la surface à couvrir ou la densité capillaire désirée, l’opération peut être répétée, soit rapidement, soit à plus long terme.
Grâce à l’effet optique obtenu, il est possible de couvrir des calvities beaucoup plus importantes qu’avant, en optimisant au maximum le capital cheveux du patient; cet effet persistant la vie entière ! Le but n’étant pas de retrouver la quantité de cheveux de l’adolescence, mais bien celle d’un homme du même âge n’ayant pas de perte de cheveux particulière !
Ces dernières années, cette technique a présenté un énorme essor car il s’agit de nos propres cheveux, donnant lieu à une vraie chevelure, que l’on pourra coiffer et couper comme nos cheveux initiaux !
La recette idéale est donc : naturel (microgreffes de un cheveu, devant), concentré (microgreffes de 2 à 4 cheveux, derrière) et multiplié (mégaséances de très nombreux implants) !
Dans la technique FUT, le prélèvement des cheveux se fait sous forme d’une bandelette retirée de la base du crâne, de laquelle seront retirés ensuite les greffons. Ce prélèvement laisse une fine ligne cicatricielle qui peut être visible si l’on coupe les cheveux courts.
Dans la technique FUE, les cheveux sont prélevés à l’aide d’un punch (manuel ou motorisé) égal ou inférieur à 1 mm de diamètre, laissant sur place de tous petits orifices qui cicatriseront en laissant de simples points blancs, quasiment invisibles. Les greffons prélevés, contenant de 1 à 4 cheveux, sont ensuite vérifiés par les assistantes pour être parfaits pour la réimplantation. La cicatrisation de la zone donneuse est très rapide.
L’implantation se fait de la même manière que pour la technique FUT classique, sous anesthésie locale, en réalisant des micro-fentes à l’aide de toutes fines lames ou d’aiguilles. Le résultat sur la zone receveuse est donc tout à fait le même dans les deux techniques. La différence est donc uniquement au niveau de la zone donneuse.
L’extraction par FUE a, en plus des greffes de cheveux habituelles, des indications très intéressantes :
– les patients aux cheveux courts, ou qui pourraient envisager un jour de se raser la nuque.
– les patients qui n’ont besoin que d’une petite greffe (petite zone à couvrir, correction d’une cicatrice de lifting ou d’un ancien implant)
– les patients désireux de se faire greffer des poils au niveau de la barbe ou des sourcils, permettant de corriger très élégamment certains défauts esthétiques.
– Elle ne laisse pas ou peu de cicatrices (de minuscules points blancs noyés dans la chevelure)
– La zone dans laquelle on peut prélever les cheveux est plus importante qu’avec la FUT, et on peut réaliser des implants chez des patients à zone donneuse clairsemée
– Il est possible d’utiliser des poils du corps, par exemple ceux du torse ou de la barbe chez l’homme
– Une position inconfortable (couché sur le ventre) plus longue qu’avec la FUT, ainsi qu’un temps global d’intervention plus long également
– Le crâne est habituellement rasé complètement, bien qu’il soit possible dans certains cas de réaliser des rasages partiels sous forme de bandes de 1 à 2,5 cm de large
– Cette technique ne convient pas pour les cheveux frisés
– Les personnes qui ont les cheveux blancs doivent faire une coloration préalable
La première consultation est primordiale.
Elle permettra tout d’abord au patient de pouvoir parler à cœur ouvert de son problème et d’expliciter son souhait de résultat.
Elle permettra ensuite de prendre connaissance des antécédents du patient, aussi bien médicaux que capillaires (familiaux et personnels)
L’examen du cuir chevelu du patient – zones donneuse et receveuse – ainsi que des examens diagnostiques éventuels (trichogramme, etc) permettront alors d’évaluer le potentiel d’évolutivité de la calvitie, et d’analyser les possibilités de traitement.
A partir de ce moment, sur base de l’ensemble de ces informations, une réelle discussion peut s’établir entre le médecin et son patient, concernant la stratégie de traitement à adopter.
Le capital cheveux de chacun n’étant pas sans limite, il faudra le gérer avec parcimonie.
Il est donc nécessaire d’ anticiper la chute, et non pas d’agir au coup par coup, avec une étape de retard sur la calvitie. Un résultat esthétiquement réussi doit le rester dans les années qui suivent. Il faut donc qu’une séance de greffe de cheveux puisse être la première et la dernière.
Sur cette base, le médecin expliquera le résultat qu’on peut raisonnablement attendre, ainsi que les avantages, inconvénients, et budget de l’intervention. Cette explication devra être claire, complète, et honnête. Elle devra répondre également aux questions particulières du patient, et devra tenir compte de la spécificité de chacun.
Cet entretien permettra de construire une relation de confiance entre le médecin et son patient, condition préalable à tout acte à visée esthétique.
Un délai de réflexion suffisant sera laissé avant toute intervention.
Il est toujours préférable de se faire raccompagner, et de ne pas rester seul la première nuit, en raison du petit risque de chute de tension.
Habituellement, il n’y a aucun pansement nécessaire. Il n’y a donc pas d’interruption de la vie sociale ou professionnelle. Seules de toutes petites croûtes peuvent être légèrement visibles au niveau de la zone receveuse. Elles tomberont naturellement endéans les 2 à 4 semaines après l’intervention, mais il est possible de les faire disparaître plus rapidement.
Une lotion désinfectante sera prescrite, à appliquer pendant quelques jours.
Les deux premières nuits, de petits saignotements sont parfois possibles au niveau des zones donneuse et receveuse.
Il n’y a pas de douleur post-opératoire à proprement parler, mais simplement une impression de tension du cuir chevelu pendant environ 24 heures.
Un gonflement peut survenir au niveau du front, parfois également au niveau des paupières, vers le 3ème jour, et disparaissant vers le 5ème jour. Des médicaments pris préventivement en limiteront l’apparition.
Les shampooings sont permis dès le lendemain, en douceur, en dehors des zones traitées. Sur les zones traitées, simple rinçage au jet d’eau, sans toucher.
Après 3 jours, les shampooings sont permis sur l’ensemble du cuir chevelu.
Certains des cheveux implantés tomberont vers la 4ème semaine, laissant en place leur bulbe, duquel va repousser un nouveau cheveu entre le 2ème et le 5ème mois. Les cheveux qui ne sont pas tombés repousseront directement, au rythme de 1 cm par mois. Pendant la période de repousse des cheveux, il est possible de présenter de petits kystes épidermiques (dus à l’irritation de la peau par de nouveaux cheveux ne parvenant pas à traverser directement le cuir chevelu), ainsi parfois qu’une insensibilité temporaire au niveau de la zone donneuse.
Le changement, s’étalant sur plusieurs mois, sera très progressif, et donc non perceptible par l’entourage. Cette intervention peut donc être effectuée en toute discrétion.
Le résultat final ne pourra être jugé qu’après 6 à 12 mois.
NB : en cas de traitement préalable au Regaine et/ou Propécia, ils peuvent être continués sans problème pendant toute cette période.
Oui, car la redistribution de cheveux sur les zones glabres donnera grâce à la technique des microgreffes capillaires un effet optique de chevelure importante, sera définitive sans aucun phénomène de rejet du fait qu’il s’agit des propres cheveux du patient, et cela, tout en gardant les caractéristiques des cheveux transplantés : couleur, texture, forme …
– Je ne veux pas devenir comme mon père (ma mère), qui présente une calvitie.
– Je parais plus que mon âge à cause de ma perte de cheveux.
– Le regard des autres sur ma calvitie débutante me dérange.
– Mon reflet dans le miroir ne correspond pas à ce que je ressens en moi.
– Je veux plaire davantage, notamment grâce à une chevelure correspondant aux critères idéaux.
La solution consiste le plus souvent à réaliser des microgreffes folliculaires entre les anciens greffons afin de les faire disparaître dans la masse des cheveux..
Parfois, il sera indispensable de retirer ces gros greffons, mais on pourra cependant récupérer les cheveux qu’ils renferment.
Seule l’anesthésie locale est légèrement sensible, du même type que chez le dentiste. Les douleurs post opératoires sont minimes, évoquant plutôt une sensation de tension au niveau du cuir chevelu.
Des analgésiques sont prescrits, mais rarement utilisés.
La cicatrice de la zone donneuse est toute fine, et est rendue invisible par les cheveux qui la recouvrent. Sur la zone receveuse il n’y a pas de cicatrice visible grâce à la technique des microfentes.
Tout dépend de l’étendue de la calvitie, en tenant compte des cheveux à implanter sur les zones avoisinantes encore un peu chevelues, mais qui seront rattrapées par la calvitie dans les années à venir…
En moyenne :
– 400 à 600 greffons seront nécessaires pour une zone tonsurale, ou des golfes temporaux
– 1000 greffons pour une calvitie partielle touchant les parties frontale et supérieure
– et à partir de 1.500 greffons pour des calvities plus étendues
Grâce aux microgreffes folliculaires le résultat est tout à fait naturel dès la première intervention.
Le nombre de séances dépendra uniquement de la densité capillaire désirée par le patient.
Jamais. Il s’agit des propres cheveux du patient !
La plupart des patients reprennent leur activité professionnelle dès le lendemain.
Un oedème frontal, minime dans la majorité des cas, peut éventuellement justifier un arrêt de l’activité pendant quelques jours en cas de souci de discrétion. Mais la prise de médication préalable peut empêcher en grande partie ce gonflement.
Le risque zéro n’existe pas, mais les risques sont limités au maximum grâce à l’expérience et à la compétence qu’offre une équipe bien formée et entraînée, et disposant malgré tout de tout le matériel nécessaire à la stérilité (autoclave, champs stériles, etc) et à la sécurité (cardioscope, oxymètre, etc).
A partir du lendemain, il est d’ailleurs à conseiller de le faire tous les jours au début de manière à faire disparaître les petites croûtes plus rapidement.
L’alopécie de la femme, différente de celle de l’homme, peut présenter 3 formes distinctes :
1) L‘alopécie de la femme ménopausée est une alopécie diffuse, mais plus marquée au niveau du vertex.
2) L’alopécie androgénétique de type masculin est une éventualité très rare, avec creusement des golfes frontaux et recul de la ligne antérieure. Heureusement, elle n’évolue jamais vers une calvitie complète.
3) L’alopécie androgénétique de type féminin (la plus fréquente) se caractérise par une raréfaction capillaire diffuse du dessus du crâne (vertex), avec des cheveux plus fins, et un cuir chevelu visible au travers des cheveux. Seule la lisière frontale présente un aspect presque normal.
On décrit classiquement trois degrés de calvitie successifs, selon la classification de Ludwig.
Le degré de correction possible de ces différentes pathologies dépendra de la qualité et de la concentration des cheveux de la zone donneuse, à déterminer lors de la consultation initiale.
Si vous souhaitez bénéficier des services de votre chirurgien en greffe de cheveux, n’hésitez pas à contacter votre clinique située à Uccle, près de Bruxelles.
La présence de photos de résultats sur un site internet n’est pas admise par l’Ordre des Médecins en Belgique. Veuillez nous en excuser.