Liposculpture et lipoaspiration

Liposculpture et lipoaspiration à Uccle, Bruxelles

Remodelage du corps en douceur grâce à la liposculpture à Bruxelles

INTRODUCTION

Graisse et cellulite : quelle différence ?

La concentration en cellules graisseuses des différentes zones de notre corps est programmée génétiquement dès le départ.

Les zones de graisse « normale » et celles de future « cellulite » sont identiques, en dehors de l’importante concentration en cellules graisseuses de ces dernières. Pour ce qui est de la cellulite, de nombreux soins sont proposés par votre centre esthétique à Bruxelles. N’hésitez pas à découvrir nos différents traitements de cellulite.

Mais à partir de l’adolescence, cette densité graisseuse va causer une augmentation de poids et de volume qui aura trois conséquences :

– distension cutanée progressive

– dilatation des cavités renfermant ces paquets de cellules

– durcissement des tissus

Ce qui conduira à l’aspect typique de peau d’orange recouvrant très souvent ces dépôts graisseux localisés. Une mauvaise hygiène alimentaire, un excédent de poids ainsi qu’un manque d’activité physique vont accélérer ce processus.

Que faire devant une surcharge graisseuse localisée ?

Régime, sport, pommades, massages, drainages, endermologie, etc ?
Bien que positives, toutes ces techniques sont d’une efficacité limitée sur la graisse profonde.

Technique

Qu’est-ce que la liposculpture ?

La liposuccion, a été mise au point en 1977-1978, par le Dr Illouz (France, 1978, aspiration de la graisse à l’aide d’une pompe d’aspiration médicale) suite aux travaux de différents médecins, dont le Dr Dujarier (France, 1929, essai de « grattage » de la graisse), le Dr Wilkinson (USA, 1968, grattage-curetage de la graisse), et le Dr Fischer (Italie, 1977, aspiration de la graisse à l’aide d’un système de canules).

Cette technique permettait d’aspirer la graisse, sous anesthésie générale, à l’aide d’une pompe d’aspiration. Malheureusement le traumatisme inhérent à cette technique causait de nombreux désagréments: douleurs, hémorragies, irrégularités, récidive, etc.

Le Dr Fournier (France, 1986) affina alors la technique, pour arriver – grâce également à d’autres intervenants plus anonymes- à ce qu’elle est aujourd’hui : la liposculpture, lipoaspiration.

La liposculpture est une technique permettant de retirer les dépôts graisseux localisés, à la seringue, sous anesthésie locale.

Comment éviter la douleur?

– En travaillant en douceur, avec de fines aiguilles et une faible puissance d’aspiration (obtenue par simple traction sur le piston d’une seringue).

Comment éviter les hémorragies?

– En freinant transitoirement la circulation sanguine locale (comme en dentisterie ou en petite chirurgie dermatologique).

Comment éviter les irrégularités et les récidives?

– En contrôlant à l’aide de la seringue, en fin de prélèvement, qu’un passage dans l’ensemble de la zone ne ramène plus aucune graisse, ce qui confirme que le prélèvement a été complet.

Ce prélèvement de la graisse à la seringue, effectué de manière douce, précise, et complète, et après une parfaite préparation de la zone à traiter, est appelé la technique de liposculpture.

Liposuccion Liposculpture
Hospitalisation Oui Non
Anesthésie Générale Locale
Préparation des tissus avant traitement Non Oui
Prélèvement Pompe Seringue

Que peut-on attendre d’une liposculpture ?

La liposculpture permet de corriger une silhouette disgracieuse, ainsi que d’améliorer dans certains cas l’aspect superficiel de la peau.

Comme pour toute intervention d’esthétique, cette modification de votre apparence peut éventuellement améliorer également votre confiance en vous.

Mais votre attente doit être réaliste. Lors de votre première consultation, le médecin vous informera des possibilités et des limites dans votre cas particulier.

Les différentes phases

La première consultation :

– Elle durera une petite heure: examen clinique, discussion du choix des zones à traiter, explication des avantages et inconvénients.

– L’information donnée devra être claire, complète et honnête! Elle devra répondre également à vos questions particulières, et devra tenir compte de la spécificité de votre corps.

– Une photo des zones à traiter sera prise; elle sera analysée et discutée ensemble, en imaginant votre future silhouette dans sa globalité.

– Cet entretien permettra de construire une relation de confiance entre le médecin et son patient, condition préalable indispensable à tout acte à visée esthétique.

Les suites opératoires :

– Un fin fil auto-résorbable placé sous la peau, fermera les points d’entrée.
Le patient retirera ses pansements au troisième jour.

Des drainages lymphatiques sont conseillés pendant 2 semaines.

Le lipopanty (gaine de contention) sera porté pendant quatre semaines :
– deux semaines nuit et jour, deux semaines la journée. Il peut être retiré tous les jours pour se doucher.

Les consultations suivantes :

– Le patient est revu en contrôle d’évolution après un mois et après trois mois.

Avant l’intervention :

– Il y aura lieu de réaliser un check-up préalable (prise de sang et électrocardiogramme).

Le jour de l’intervention :

– Vu qu’il s’agit d’une anesthésie locale, il n’y a pas d’hospitalisation, le patient arrive donc à l’heure fixée pour l’intervention et peut repartir directement après, en veillant à se faire raccompagner.

– L’intervention dure en moyenne entre 2 et 4 heures.

Selon l’importance des zones à traiter, soit on peut retravailler  » en douceur  » dès le lendemain, soit il sera conseillé de prendre 1 à 2 jours de repos avant de se remettre au travail.

QUESTIONS-RÉPONSES

Le résultat est-il définitif ?

A la naissance, notre corps présente un certain capital de cellules graisseuses, réparties de manière plus ou moins inégale, selon notre hérédité. Ces cellules vont augmenter en nombre et en volume jusqu’à l’adolescence. Après cette période, seul le volume des cellules peut croître. Par contre leur nombre est définitivement fixé.

NB : il existe bien des  » pré-adipocytes  » pouvant évoluer en cellules graisseuses, mais ils seront également éliminés lors de la liposculpture et lipoaspiration.

Une perte de poids due à un régime, aurait comme conséquence unique la diminution du volume des cellules (surtout dans la moitié supérieure du corps!), mais sans en améliorer la répartition.

Par contre, une aspiration locale des cellules graisseuses gommera les formes disgracieuses, en empêchant définitivement toute récidive sur cette zone !

Bien entendu, il faut pouvoir contrôler que cette aspiration soit réalisée de la manière la plus complète possible,

ce qui est le gros avantage de la technique de liposculpture à la seringue !

L’intervention est-elle douloureuse ?

Un comprimé sédatif est pris avant l’intervention, ce qui permet un état de somnolence et parfois même de sommeil. L’anesthésie locale devient donc banale. Suite à l’anesthésie, le prélèvement est indolore.

Les suites dépendent de l’importance du prélèvement effectué et de la sensibilité de chacun, mais l’endolorissement s’estompera en moyenne dans les 2 à 3jours qui suivent. Des médicaments anti-douleur seront de toute manière prescrits.
Le sport est à éviter pendant 2 semaines.

L’intervention fait-elle perdre du poids ?

Oui, mais relativement peu, selon les volumes retirés; mais il s’agit bien d’un remodelage de la silhouette, et pas d’une méthode d’amaigrissement !

S’il y a lieu de perdre du poids, faut-il le faire avant ou après ?

Après. Cela permet d’améliorer l’ensemble de la silhouette! En plus, on est stimulé par la vision de l’affinement des zones traitées.

Que devient la peau ?

L’état de la peau est examiné lors de la première consultation. Si son élasticité est suffisante, elle se repositionnera sans problème, et son aspect ainsi que sa tonicité ne seront pas modifiés. Dans le cas contraire, cela peut mener à une peau flasque ou fripée, c’est alors une contre indication à l’intervention !

L’aspect de  » peau d’orange  » ne sera pas – ou en tout cas, peu – modifié, car il est dû à la structure cloisonnée de la graisse superficielle. Seules certaines irrégularités locales (petits bourrelets, fossettes, tuméfactions, etc) pourront être effacées.

Les cicatrices ?

Dans la mesure du possible, elles sont cachées dans les plis ou dans des cicatrices préexistantes.

Elles mesurent 4 à 5 millimètres, et seront de la couleur de la peau après quelques mois.

Il est très important de ne pas les exposer au soleil ou banc solaire pendant les quelques premiers mois.

Quels sont les effets secondaires et les risques de complications possibles ?

Ecchymoses, douleurs, et légers troubles temporaires de sensibilité cutanée sont les effets secondaires classiques.

Pour information, voici la liste de toutes les séquelles possibles de la liposuccion, dressée par l’American Academy of Cosmetic Surgery …

Effets secondaires habituels :

– œdème, ecchymoses, dysesthésie, fatigue, douleur, cicatrice, asymétrie et imperfections mineures du contour.

Complications exceptionnelles :

– nécrose cutanée, hématome sévère, sérome récidivant, lésion nerveuse, septicémie, choc hypovolémique, perforation péritonéale ou thoracique, thrombose veineuse profonde, œdème pulmonaire, embolie pulmonaire et décès ont été rapportés.

Effets secondaires occasionnels :

– œdème persistant, dysesthésie de longue durée, hyperpigmentation, prurit, hématome, sérome, réaction aux pansements ou aux médicaments.

NB : le nombre d’infections « nosocomiales » (à germes résistants à la plupart des antibiotiques), contractées lors de séjours dans des hôpitaux (où sont traités quotidiennement des patients présentant des infections), est un énorme problème de notre époque : 75.000 personnes infectées en Belgique chaque année lors d’hospitalisations, dont 2.800 décès (en augmentation continue de 7% par an).

L’effet de tôle ondulée ?

Il est dû à un prélèvement irrégulier et incomplet, laissant sur place des travées graisseuses visibles sous la peau. Il y a donc lieu de faire un prélèvement complet! La technique de prélèvement à la seringue de la liposculpture permet de le contrôler très facilement.

Quelle est l’évolution des résultats ?

Peu de différence pendant 2 semaines, puis apparition progressive du résultat :

60 % après 1 mois, 90 % après 3 mois, stabilisation complète des tissus au terme des 6 mois.

INDICATIONS

Le double menton

Souvent demandé… rarement effectué…
En effet, si l’on veut un résultat visible et pleinement satisfaisant, il faut réunir deux conditions : concentration graisseuse importante, et, peau suffisamment tonique.

Il faut éviter de traiter les joues ainsi que l’angle de la mâchoire, pour ne pas risquer de blesser les nerfs qui passent à cet endroit.

Les bras

Très bonnes indications lorsqu’ils sont situés sur la face externe des bras ; contre-indications lorsqu’il s’agit de graisse molle sous les bras.

La poitrine

Une aspiration de la graisse des seins chez la femme va donner un sein vide, plat : ce n’est donc pas une indication. Par contre, chez l’homme, il s’agit d’une bonne indication, pour autant que le volume mammaire soit dû à de la graisse, et non à un développement glandulaire, ce qui sera vérifié par une échographie.

La bosse de bison

Située à la jonction de la colonne cervicale et dorsale, elle peut être traitée également.

Les hanches

La zone la plus facile à traiter !

Cette zone peut être éventuellement complétée par les plis costaux, sous le soutien, si la densité graisseuse est suffisante.

En remontant jusque dans le creux du dos, cela permet de retrouver une silhouette beaucoup plus légère.

Le ventre

C’est une excellente indication, pour autant qu’il s’agisse de graisse sous cutanée. Dans le cas de graisse intra-abdominale, seul le régime sera envisageable.

La peau – même partiellement distendue – ne  » tombera  » jamais : en cas de relâchement cutané modéré, on pourra même assister à un véritable recollement de la peau.

Par contre, si le relâchement est trop important, seule la chirurgie pourra aider.

Il n’y a que très peu de gêne post opératoire, du fait qu’on ne s’appuie que très peu sur son ventre.

Les cuisses externes : culottes de cheval

L’indication la plus classique !

Doit souvent être associée à la partie latérale de la fesse, pour un affinement homogène. Attention à la  » fausse culotte de cheval  » due à une trop grande flacidité de la peau.

Les cuisses antérieure et postérieure

Ce sont dans la plupart des cas des contre-indications, car c’est une infiltration graisseuse homogène sans limite nette où s’arrêter.

Les cuisses internes

C’est une zone peu douloureuse, car les tissus y sont souples. Une attention particulière sera portée à l’état de la peau, qui est souvent fine à cet endroit.

Les fesses

Excellente indication également.

Particularités des fesses :

– un pli fessier ne peut pas être gommé.

– la  » banane  » sous fessière ne peut jamais être retirée complètement, sous peine d’apparition de plis !

– la  » fesse triste « , lourde dans sa partie externe, doit être pourchassée avec la plus grande énergie !

– la  » fesse plate  » peut être arrondie par de la musculation, des prothèses (comme pour la poitrine…), ou des injections de graisse combinées avec une liposculpture au dessus et en dessous pour galber d’avantage.

Des fesses doivent être légères pour l’élégance, mais galbées pour la sensualité…

Les genoux

C’est vraiment la zone  » plaisir  » par excellence, car l’effacement du galbe interne du genou va amener un effet d’optique d’allongement de la jambe…

Par contre, le bourrelet en  » casquette  » sus rotulienne ne peut être gommé que partiellement, pour ne pas créer de plis.

Les chevilles

Il faut un dépôt bien circonscrit, ce qui est rarement le cas . Le plus souvent , il s’agit de jambes en  » poteau « , dues à la forme du muscle du mollet.

Particularités de la liposculpture chez les hommes ?

Les meilleures indications sont les hommes ayant pris un peu d’embonpoint (repas d’affaire, arrêt du sport, etc).

Le traitement est le même, l’évolution également, et les patients masculins de plus en plus nombreux !

Les zones les plus souvent traitées sont le ventre, les hanches et la poitrine.

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