Notre cerveau possède un centre nerveux de régulation de la transpiration situé dans l’hypothalamus.
Il régularise le taux de transpiration pour maintenir la température corporelle dans des limites normales.
Il se met en action en cas d’activité physique et de fièvre, mais aussi d’obésité, d’anxiété, de stress, d’abus d’alcool, de piments, de troubles de la glande thyroïde et de diabète non traité. Une anamnése, un examen clinique et une prise de sang permettront d’en faire le diagnostic.
Votre centre esthétique à Bruxelles propose de nombreux traitements pour lutter contre la transpiration excessive.
Notre corps possède 2 types de glandes sudoripares :
– Les glandes eccrines : réparties sur l’ensemble de la peau de notre corps (mais fort concentrées au niveau des plis axillaires), elles sécrètent la sueur fluide (l’eau!)
Se nourrissant de cette sueur, certaines bactéries vont dégager une odeur, responsable de « l’odeur de transpiration ».
– Les glandes apocrines : localisées dans les plis inguinaux, les plis axillaires, ainsi que la région génitale, elles sécrètent un fluide non influencé par la chaleur, responsable de notre odeur corporelle.
NB : il existe une zone particulière, les pieds, dont l’odeur est due à la prolifération bactérienne provoquée par le port des chaussures. Si on marche pieds nus, on peut transpirer des pieds, mais sans odeur !
Pour le corps en général :
Se laver 2 fois par jour et après toute sudation, éviter l’abus d’alcool et d’épices. Essayer d’anticiper les moments de stress et s’y préparer. Eviter l’excédent pondéral. Des médicaments sont possibles, dérivés de l’Atropine, mais présentent de nombreux inconvénients (bouche sèche, estomac « ralenti », etc).
Pour les mains :
L’iontophorèse peut aider (2 bacs remplis d’eau salée et soumis à de légers courants électriques, dans lesquels les mains trempent pendant 20 minutes, 3 fois par semaine). Cela permet de boucher les pores. De légers picotements sont possibles. A réaliser à l’hopital tout d’abord, puis éventuellement à la maison par la suite.
Pour les pieds :
Des bains de pied dans une solution à 10% de glutaraldéhyde (le formaldéhyde a été abandonné à cause de risques d’irritations et d’allergies de contact) sont réellement efficaces, mais laissent une coloration brunâtre sur les zones de peau qui ont été immergées …
Pour les plis axillaires :
L’épilation (les bactéries responsables de l’odeur s’accrochent aux poils!), les déodorants, les antiperspirants à base de sels d’aluminium (ferment les canaux d’abouchement des glandes sudoripares à la peau) sont des moyens simples à utiliser.
La toxine botulique est commercialisée depuis 1973, pour les spasmes des paupières, certains troubles de vision, et les torticolis spasmodiques. Elle a été depuis lors injectée dans le monde entier à des millions de patients.
Actuellement, la toxine botulique est utilisée abondamment en médecine, dans certains cas particuliers des indications suivantes :
Spasmes des paupières, troubles de vision, torticolis spasmodiques, spasmes des muscles laryngés, crampe de l’écrivain, tremblements et tics, sclérose en plaques, encéphalopathies, états suivant certaines attaques cérébrales, lésions de la moelle épinière, paralysies nerveuses, spasmes faciaux, problèmes de déglutition, difficultés d’allocution, spasmes de la vessie, etc.
En 1988, une ophtalmologue de Vancouver remarqua que les injections de botox effectuées chez ses patients souffrant de spasmes aux paupières faisaient également disparaître leurs rides.
Son mari dermatologue (le Dr Alistair Carruthers) mena alors des recherches plus poussées qui confirmèrent l’efficacité de la toxine botulique dans les indications esthétiques.
De nouvelles recherches dans ce domaine mirent à jour l’action du botox sur le traitement de la transpiration.
La toxine botulique (de type A) est un médicament produit par la bactérie du botulisme. La toxine botulique ne contient pas de bactérie, mais uniquement la toxine.
NB : La maladie du botulisme, quant à elle, est provoquée par l’ingestion massive de cette bactérie, lors de certaines intoxications alimentaires.
Le traitement botox de la transpiration, dans la zone dans laquelle elle a été injectée, bloquer les terminaisons des nerfs cholinergiques, responsables de la stimulation des glandes.
En bloquant cette stimulation, elle va empêcher l’hyperactivité sécrétoire, ne laissant qu’une sécrétion légère normale.
Les antibiotiques à base d’ aminoglycosides (injections de Streptomycine®, Tobramycine® et Garamycine®), la pénicillamine, la quinine et les bloquants des canaux de calcium (Calan®, Cardizem®, Dilacor®, Norvasc®, Procardia®, Verelan®).
Si vous êtes traité par l’un de ces médicaments, veuillez le signaler.
La toxine botulique est utilisée ici à de très petites doses comparativement à d’autres spécialités médicales.
Il agit uniquement par blocage des terminaisons nerveuses au contact des muscles de la zone dans laquelle il a été injecté, et cela temporairement.
Les zones sécrétoires seront objectivées au préalable par application de colorant sur la peau (test de Minor).
Une petite anesthésie peut éventuellement être réalisée au préalable chez les personnes sensibles, par application locale de pommade EMLA une heure auparavant.
Les premiers résultats apparaissent vers le deuxième jour; les résultats complets à six jours. Ils persisteront entre 6 et 12 mois. Après cette période, le traitement peut être répété.
En dehors de son action sur le muscle, la toxine botulique ne présente aucun autre effet et aucune toxicité pour le corps.
Il n’y a pas d’effets secondaires visibles après les injections (les ecchymoses sont très rares, sauf en cas de prise d’aspirine pendant les quelques jours précédant les injections).
Une petite sensiblité cutanée locale est possible juste après les injections, mais dans la plupart des cas il n’y a aucune douleur.
Par sécurité : la grossesse, l’allaitement, ainsi que les maladies neuro-musculaires (myasthénie).
Au départ, ces traitements se sont limités aux seuls cas de réelle » hyperhidrose » (transpiration excessive des aisselles).
Aujourd’hui se sont rajoutées les indications cosmétiques de « bien-être » : patients désireux de ne plus devoir se soucier de cacher les auréoles de transpiration visibles en été, après le sport, ou lors du stress.
N’hésitez pas à contacter votre clinique esthétique à Uccle, près de Bruxelles pour en savoir plus sur ce type d’intervention.